ARP – Interconnexion électrique entre la Tunisie et l’Italie, Elmed : Adoption de la loi relative au crédit conclu avec la BEI

 

Le coût du financement du projet Elmed, qui s’inscrit dans le cadre des orientations stratégiques de développement du secteur de l’énergie à l’horizon 2050, est estimé à près de 45 millions d’euros.

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, lors d’une séance plénière tenue, hier, le projet de loi relatif au crédit syndiqué conclu, le 4 avril 2024, entre la Tunisie et la Banque européenne d’investissement (BEI) portant sur le prêt accordé à la Société tunisienne de l’électricité et du Gaz (Steg) pour contribuer au financement du projet d’interconnexion électrique entre la Tunisie et l’Italie (Elmed).

114 députés ont voté pour ce projet de loi relatif au crédit syndiqué, examiné en présence du ministre de l’Économie Samir Abdelhafidh, et 10 députés ont voté contre et 5 se sont abstenus.

Le coût du financement du projet Elmed, qui s’inscrit dans le cadre des orientations stratégiques de développement du secteur de l’énergie à l’horizon 2050, est estimé à près de 45 millions euros.

Efficacité énergétique au point de mire

Il s’agit également de garantir la sécurité énergétique en Tunisie et contribuer à limiter le réchauffement climatique et aider au développement de l’infrastructure du secteur de l’énergie.

Abdelhafidh a précisé que le projet a pour objectif de consolider les compétences de la Tunisie pour exporter l’électricité renouvelable et l’ouverture sur les marchés de l’électricité italien et européen, en plus de renforcer les moyens permettant de lutter contre la hausse de la demande.

La Tunisie œuvre à atteindre la neutralité carbone à l’horizon de 2035, en réalisant les projets d’efficacité énergétique et la consolidation de la complémentarité régionale à travers le projet d’interconnexion électrique Elmed, a encore précisé le ministre.

Il a évoqué à ce propos, la réalisation de deux stations à Tozeur et à Sidi Bouzid, d’une capacité de production estimée à 200 mégawatts, et le démarrage de réalisation de deux autres stations, à Tataouine et à Gafsa, d’une capacité de production de 300 mégawatts.

Laisser un commentaire